Japan Travel Sketchbooks

[Carnet de voyage, Japon] – Kyoto & Fushimi Inari (3/6)

Bonjour bonjour, me revoilà pour la suite des mes aventures à Kyoto & Fushimi Inari! Comme dit dans l’article précédent, j’ai préféré raconter Kyoto en deux fois (par ici pour le dernier post), car depuis Kyoto j’ai rayonné autour et découvert la ville petit à petit 🙂

Que ce soit à Fushimi Inari, sanctuaire célèbre pour ses toriis (portails) ou Kyoto, où mille temples et jardins se côtoient, j’ai quand même voulu vivre des expériences uniques et éviter la foule autant que faire se peut. Dans l’article je vous raconte ma balade via un sentier secret à Fushimi Inari, au milieu des bambouseraies, loin des foules et à Kyoto, une visite guidée gourmande autour des ramen…

C’est parti !


  1. Fushimi Inari

Comme dit dans l’article précédent, j’ai préféré faire peu mais bien à Kyoto, tant le nombre de temples, sanctuaires, musées et parcs est important. Donc pas grave si j’ai raté des temples à cause des horaires d’ouverture, je reviendrai 🙂

Avant de visiter le Temple d’Or Kinkaku-ji, je prévois d’aller à Fushimi Inari Taisha, le sanctuaire aux mille toriis (portails) oranges, accessible rapidement depuis Kyoto (une dizaine de minutes en train environ avec la JR Nara line). J’y vais très tôt le matin pour éviter la foule, et surtout je repère un sentier de randonnée caché et sous les conseils de Slow Kyoto (encore ❤️) je me lance.

Fushimi Inari, qu’on se le dise, c’est noir de monde. Le sanctuaire est dédié à Inari, déesse renarde de la montagne, symbole de la fertilité et de l’agriculture. l’esprit du renard. On y trouve les fameux toriis, les portails, qui mènent au sommet de la montagne. Les toriis sont des dons de particuliers mais à Fushimi Inari, ce sont surtout des entreprises qui font des dons. Quelle désillusion, donc, de voir que les belles inscriptions sur les toriis correspondent à des noms de marques de bière …
Pour rejoindre le sommet, il y a un premier chemin de toriis que tout le monde emprunte, et au bout duquel tout le monde s’arrête. Après on peut continuer très facilement pour rejoindre le sommet de la montagne, soit en continuant d’emprunter le chemin aux toriis, soit en empruntant un passage secret. J’ai opté pour la deuxième option bien sûr 🙂

C’est très beau, très harmonieux (et très instagrammable), les toriis orange vif se succèdent et on en oublie presque les touristes.

Fushimi Inari Taisha

En empruntant le sentier secret, c’est un tout autre spectacle. Je suis seule, absolument seule. Les bambouseraies sauvages se succèdent, les cimetières et sanctuaires aussi. C’est délicieusement calme et j’ai du mal à croire qu’à quelques centaines de mètres, des touristes se bousculent pour avancer de quelques centimètres…

Au sommet de la montagne on trouve également un sanctuaire, assez petit cette fois, mais assez paisible si on y arrive tôt dans la journée.

Je vous conseille donc d’y aller très tôt (dès 6-7h du matin si vous pouvez), pour profiter de la tranquillité du lieu sans la horde de touristes qui bouchonnent pour leur photo Instagram!

2. Kyoto

  • Kinkaku-ji

Après Fushimi Inari, je retrouve une autre voyageuse solo rencontrée sur l’application Couchsurfing pour aller visiter le Temple d’Or Kinkaku-ji. Histoire de faire un bout de chemin ensemble !

Qu’on se le dise, Kinkaku-ji, si vous n’aimez pas le monde… passez votre chemin. Même si le temple est magnifique – on a l’impression qu’il flotte sur l’eau du lac – j’ai très peu apprécié le fait qu’on ait à suivre un chemin tout tracé et que nous n’ayons pas le droit de revenir sur nos pas. Malheureusement, j’ai du ressortir du temple et rentrer une nouvelle fois, car la première fois je n’ai pas pu dessiner le temple ! il y avait trop de monde sur le pont et je n’ai pas trouvé de place pour m’asseoir et dessiner, j’ai cru naïvement que je pouvais faire demi-tour… mais on m’a forcée à sortir en suivant le parcours et entrer de nouveau 🙂

Ce dessin est donc le fruit d’une deuxième visite :

  • Thés

L’après-midi, après un petit pique-nique sur l’herbe, je suis tombée sur une très belle maison de thé. La devanture m’intriguait et évidemment je suis entrée – encore ma chance et moi en voyage, j’ai fait de beaux achats mais surtout une belle rencontre avec la propriétaire !

On m’a donné des cours en japonais et anglais à propos du thé vert d’Uji, des bonbons au thé vert et même servi du thé. La boutique regorge de thés de la région et de jolie vaisselle. Je vous remets le nom de la boutique en bas de l’article si cela vous intéresse !

On m’avait aussi conseillé la boutique Ippodo, avec ses comptoirs très beaux et bien achalandés, j’avoue avoir traversé la ville pour y aller. Mais trop touristique à mon goût 🙂 la bonne idée serait de profiter du salon de thé juste derrière les comptoirs, mais attention aux horaires, les boutiques peuvent fermer dès 18h à Kyoto !

Je vous raconterai, dans le prochain article, mon escapade dans une plantation de thé près de Nara, là, j’ai été conquise 🙂

  • Airbnb Expérience – Kyoto Ramen Food Tour

En préparant mon voyage, je suis tombée sur une expérience Airbnb au prix assez abordable (environ 12€) pour aller à la découverte des ramen. J’ai hésité avant de réserver mais s’il s’agissait juste de manger, on pouvait difficilement être déçu non?

Et bien je recommande COMPLETEMENT ! J’ai appris tellement de choses et les hosts sont géniaux.
La visite est organisée par Sharing Kyoto, un super blog pour découvrir Kyoto autrement. La visite guidée autour des ramen est animée par Yamasaki, l’éditeur en chef du blog, qui se trouve être the Ramen King à Kyoto ! Il a testé plus de 300 ramen différents au Japon et en connaît tous les secrets… passionnant!

Le tour a duré deux bonnes heures avec une première partie assez courte d’explications en intérieur avec Yamasaki et sa traductrice Sakurako, elle-même bloggeuse de Sharing Kyoto. J’y ai notamment appris qu’un bon ramen se composait de : bouillon à base de viande, l’assaisonnement (miso, sauce soja ou sel) et l’épaisseur du bouillon (clair ou épais).

Ensuite nous avons rejoint un petit ramen bar perdu dans la périphérie de Kyoto, loin des touristes, pour déguster le meilleur ramen de la ville. Evidemment je ne pouvais qu’être d’accord, c’était tellement délicieux ! On pouvait poser toutes nos questions à Yamasaki et Sakurako – nous n’étions que deux à faire cette visite, l’idéal pour un maximum d’échanges. C’était très agréable d’être en compagnie de ces deux guides dans un endroit vraiment en dehors des sentiers battus, où aucun touriste ne s’aventure.

N’est-ce pas un ramen fabuleux? Ramen de porc au bouillon clair

Après ma visite et un ventre bien plein, j’ai du rejoindre Nara. Bien sûr à Kyoto j’ai beaucoup flané et profité du beau temps, des nombreux parcs et petits sentiers fleuris, et surtout bien mangé ! pour les restaurants je prépare un article dédié (le prochain sans doute) 🙂

Voilà, j’espère que je vous ai donné envie de découvrir Kyoto, en tout cas moi c’est certain, j’y retournerai à coup sûr !

J.

A Fushimi Inari et Kyoto :

Rendez-vous sur Hellocoton !

Leave a Reply